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Femmes Enceintes & Cosmétiques

J’ai de nombreuses amies et connaissances autour de moi qui me demandent des conseils à propos des cosmétiques et de la grossesse car elles se sentent perdues, et pour cause ! Il y a une multitude d’informations sur le web à propos de ce qu’une femme enceinte peut ou ne peut pas utiliser pendant sa grossesse, souvent des informations contradictoires, sans aucune explication  ni article scientifique ou étude sur lesquels se baser.

Femmes Enceintes et Cosmétiques : Des interdictions catégoriques aux simples recommandations. Comment démêler le vrai du faux sans tomber dans une psychose anxiogène ?

On va dans cet article reprendre point par point chaque ingrédient, vous expliquer le pourquoi, vous renvoyer à des études scientifiques et s’attarder particulièrement sur un sujet qui, je pense, ne va pas tarder à avoir son propre articles au vu de sa complexité et du nuage de méconnaissance qui l’entoure : les huiles essentielles.

Mais avant de rentrer dans le vif du sujet, il est important de connaître une information très importante. La cosmétique est régie par des règles très strictes. Chaque produit cosmétique mis sur le marché est soumis à différents tests et à l’analyse d’un toxicologue. Si un produit présente le moindre risque de poser problème aux femmes enceintes, ce dernier en informe la marque qui est dans l’obligation de l’indiquer à ses clients. (Oui, nous savons qu’il y en a toujours qui ne respectent pas les règles, mais ce n’est pas le cas chez nous !)

Pour vous donner un exemple concret, notre peeling aux BHA stipule qu’il n’est pas utilisable pour les enfants de moins de 10 ans.

Besoin d’une aide supplémentaire?  Jetez un œil à notre article: INCI: comment s’y retrouver 

Table des matières - Femmes enceintes et cosmétiques

Les perturbateurs endocriniens

Les perturbateurs endocriniens : Cette appellation inquiétante et un peu obscure se retrouve dans toutes les bouches. Mais essayons de comprendre ce qu’elle représente, les ingrédients qui composent cette catégorie et ce que cela implique pour notre corps et notre santé.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a proposé la définition suivante d’un perturbateur endocrinien : « Un perturbateur endocrinien est une substance exogène* ou un mélange qui modifie la (les) fonction (s) du système endocrinien et provoque des effets néfastes sur la santé dans un organisme intact ou ses descendants ou (sous) populations « .

* une substance provenant de l’extérieur du corps 

Pour résumer un peu grossièrement, c’est une substance qui va altérer le fonctionnement du système endocrinien entraînant un effet nocif ou une pathologie chez l’organisme humain.

Le Sytème Endocrinien

Le système endocrinien (ou hormonal) se retrouve chez tous les humains et beaucoup d’autres animaux. Il est constitué de 8 glandes principales: l’hypophyse, l’hypothalamus, la glande pinéale, la thyroïde, le thymus, le pancréas, les surrénales et les testicules (hommes) ou les ovaires (femelle).

Ces glandes sécrètent des hormones (œstrogènes, testostérone,etc.). Ces hormones agissent comme des messagers. Pour le dire simplement, les glandes transmettent des informations aux organes grâce à la quantité d’hormones qu’elles sécrètent: transportées par le sang, les hormones se fixent à des récepteurs qui leur sont spécifiques au niveau des cellules et déclenchent ainsi leurs effets biologiques. 

Le système endocrinien est indispensable au bon fonctionnement de notre corps. Les perturbateurs endocriniens altèrent le fonctionnement de ce système en interagissant avec la synthèse, la dégradation, le transport et le mode d’action des hormones.

Attention cependant, il est bon de savoir que la plupart des substances qualifiées de perturbateurs endocriniens sont le plus souvent seulement suspectées d’avoir ce type d’activité.

Femmes enceintes et cosmétiques 

Perturbateurs endocriniens : Liste.

Les Parabens ont été la grande victime du vent de panique qui s’est emparé de la cosmétique. Nous avons tous été témoins de ces nombreuses marques utilisant comme slogan “Sans paraben” (ce qui, soit dit en passant, est totalement interdit de mettre en avant. C’est une allégation qui porte sur une famille chimique de substances dont certaines sont interdites et d’autres autorisées, créant ainsi la confusion auprès du consommateur et des craintes non fondées). Or le terme Paraben représente une famille de substances qui ne sont pas toutes néfastes pour votre corps et que l’on retrouve tout autour de nous.

La famille des parabens a donc été dans sa totalité mise au placard au profit de substances pas souvent très clean non plus, comme la Methylisothiazolinone ou la Méthylchloroisothiazolinone. Remplacer le Diable par Belzébuth en somme !

Donc, tous les parabens ne sont pas néfastes et dangereux. Certains ont été blanchis par les experts comme ethylparaben et methylparaben et au contraire certains sont totalement interdits comme isobutyl ou le phenylparaben. D’autres sont encore autorisés…. mais sont à éviter ! 

Comment savoir lesquels éviter ? J’ai découvert en fouinant sur le net un bon moyen de s’en rappeler : Ceux commençant par P ou B ne sont Pas Bon ! 

BUTYLPARABEN, PROPYLPARABEN, SODIUM BUTYLPARABEN, SODIUM PROPYLPARABEN, POTASSIUM BUTYLPARABEN, POTASSIUM PROPYLPARABEN

Il existe une dizaine de phtalates (BBP, DBP, DEHP, DINP, DCHP, DNOP, DMP…). Ce sont des dérivés chimiques de l’acide phtalique.

Et c’est ici qu’on retrouve les 2 substances dont nous parlions plus haut ayant remplacé les parabènes : Le MIT (Methylisothiazolinone) et le MCIT (Methylchlorothiazolinone), utilisés comme conservateur..

Selon le type de phtalate, la toxicité n’est pas la même.  L’union Européenne à, depuis 2003, interdit les phtalates jugés les plus nocifs en cosmétique (DEHP, DBP, BBP…). Le seul à être  DEP, estimé sans risque, est autorisé, même si les puristes demandent aussi son interdiction.

Le DEP est très utilisé dans les parfums pour en fixer et en prolonger leur odeur. Il peut donc être présent dans votre parfum ou dans les crèmes cosmétiques qui sont le plus souvent parfumées sans être répertorié comme ingrédient en tant que tel dans la liste INCI mais englobé dans le terme générique Fragrance ou Parfum.

Attention, je tenais à mettre l’accent sur un petit détail qui apporte beaucoup de quiproquos !  Il y a différentes “sortes” de BHA, je m’explique. BHA est un  “Sigle” (un peu comme un acronyme) un ensemble de lettres initiales majuscules qui, épelées ou prononcées de manière syllabique, forme un mot servant d’abréviation.  Il y a une multitude d’ingrédients en cosmétique, et oui, il se peut que deux actifs différents se retrouvent avec le même sigle. C’est ce qui se passe pour le BHA : Butylhydroxyanisole  et le BHA : acide salicylique (acide bêta-hydroxylé).

Le premier est un perturbateur endocrinien (c’est bien pour cela que nous allons en parler dans cet article !) Le deuxième actif est un peeling chimique obtenu à partir de saule blanc avec de réels bénéfices pour la peau. Ne confondez pas les deux ! (Et oui, ça arrive, même sur des sites spécialisés en vente de cosmétique, il leur arrive de faire l’amalgame !)

Donc, revenons à nos perturbateurs endocriniens ! Le BHA (Butylhydroxyanisole) et le BHT (Butylhydroxytoluène) sont des ingrédients synthétiques utilisés dans les produits alimentaires comme additifs et en cosmétique comme actifs.

Ce sont des anti-oxydants très efficaces utilisés pour éviter le rancissement des graisses, mais la liste des reproches qui leur sont attribués est assez conséquente. CosmeticObs les énumèrent d’ailleurs dans son article bien détaillé:

  • “Allergisants
    Ils sont d’abord réputés être dotés d’un potentiel sensibilisant, pouvant être responsables d’allergies.
  • Métabolisés
    Plusieurs études ont montré que ces antioxydants sont absorbés et métabolisés, c’est-à-dire transformés par les organismes vivants, et qu’ils peuvent induire des dysfonctionnements et des perturbations au niveau de différents organes, animaux ou humains.
  • Persistants
    Après absorption, seuls 50 % du BHT seraient éliminés par voie urinaire. BHT et BHA peuvent ainsi s’accumuler dans l’organisme jusqu’à deux semaines après une seule mise en contact… alors qu’une application cosmétique est le plus souvent journalière, reconstituant ainsi quotidiennement le “stock” à l’intérieur des organes.
    Très peu biodégradables, ils s’avèrent tout aussi persistants dans l’environnement. La Convention pour la protection du milieu marin de l’Atlantique du Nord-Est répertorie ainsi le BHA comme une substance chimique potentiellement préoccupante du fait de sa toxicité sur les organismes aquatiques et de son potentiel de bioaccumulation.
  • Toxiques pour le foie, les reins, les poumons…
    Il est prouvé qu’une exposition, à long terme et à fortes doses, au BHT, est toxique pour les animaux de laboratoire. Ses effets sont alors nocifs à plusieurs niveaux : modifications du système immunitaire et de la formule sanguine avec notamment une perturbation de la coagulation du sang, hypertrophie du foie, atteinte de la glande thyroïde et des reins, modifications biochimiques des poumons…
  • Perturbateurs endocriniens
    Certaines études scientifiques suggèrent d’autre part que de fortes doses de BHT pourraient simuler l’œstrogène, hormone sexuelle féminine, ainsi qu’empêcher l’expression des hormones sexuelles masculines, ce qui entraînerait des effets néfastes en matière de reproduction.
    Le BHA est ainsi listé par la Commission européenne, dans le cadre de ses travaux de recherche sur la perturbation endocrinienne, dans les substances prioritaires de catégorie 1, sur la base de son interférence avec la fonction hormonale.
  • Cancérogènes ?
    Si le BHT ne serait pas directement cancérogène, il pourrait favoriser le développement de tumeurs déjà existantes. Le BHA, lui, pourrait être à l’origine de l’apparition de cancers.
    Le CIRC (Centre international de recherche sur le cancer) classe ainsi le BHA parmi les cancérigènes possibles et le BHT parmi les substances dont l’innocuité n’a pas pu être établie. ” source Cosméticobs

Les BHA sont de moins en moins présents dans les cosmétiques, ils ont été remplacés, pour une grande partie, par les BHT tout aussi controversés.

En cosmétique, le règlement Européen n’a émis aucune restriction à leur utilisation pour le moment (dans quel produit, quel pourcentage…).

Je vous invite donc à bien vérifier les liste INCI de vos produits ( et ne pas se fier au nom d’un produit qui peut très bien utiliser le terme BHA pour parler d’acide Salicylique) 

(en savoir plus ? vous pouvez lire l’article de cosmeticObs)

Les éthers de glycol sont une classe de composés chimiques qui sont souvent utilisés comme solvants dans divers produits tels que les peintures, les vernis, les produits de nettoyage, les cosmétiques, et d’autres applications industrielles et domestiques. Certains de ces composés peuvent être considérés comme des perturbateurs endocriniens, bien que cela dépende de la structure chimique spécifique de l’éther de glycol en question ainsi que de la dose et de l’exposition.

Certains éthers de glycol, comme l’éther de méthylène glycol ou l’éther de propylène glycol, ont été étudiés pour leur capacité à agir comme perturbateurs endocriniens potentiels. Ces composés peuvent interférer avec les hormones thyroïdiennes ou avoir d’autres effets sur le système endocrinien, selon certaines recherches.

Cependant, il est important de noter que tous les éthers de glycol ne sont pas nécessairement considérés comme des perturbateurs endocriniens, et que les effets dépendent de la structure chimique spécifique de chaque composé ainsi que de la dose et de la durée d’exposition.

Si vous êtes enceinte ou si vous projetez d’avoir un bébé, évitez tout contact avec des éthers de glycol. Ils ont un effet reprotoxique (altération de la reproduction):

  • soit par la baisse de la production d’ovocytes (cellules sexuelles féminines),
  • soit par le dérèglement de l’activité hormonale,
  • soit par une mauvaise fécondation,
  • soit par le mauvais développement de l’ovule fécondé.

Des anomalies chez l’enfant peuvent aussi exister :

  • retard de croissance,
  • retard ou altération du développement mental ou physique après la naissance,
  • anomalies fonctionnelles avant la naissance.

Les éthers de glycol classés toxiques pour la reproduction, sont les suivants :

  • EGME (Ethylène Glycol méthyl Ether)
  • EGMEA (Ethylène Glycol méthyl Ether Acétate)
  • EGEE (Ethylène Glycol Ethyl Ether)
  • EGEEA (Ethylène Glycol Ethyl Ether Acétates)
  • DEGDME (DiEthylène Glycol DiMéthyl Ether)
  • EGDME (Ethylène Glycol Diméthyl Ether)

En ce qui concerne les femmes enceintes : A éviter ! que ce soit dans les cosmétiques ou même produits ménager

(en savoir plus ? cosmeticobs : restrictions et mise sur le marché )

Les Alkylphénols sont une famille de produits chimiques que l’on retrouve dans plusieurs catégories de produits de la vie du quotidien (détergents, cosmétiques, produits de nettoyage…). Ils sont généralement utilisés comme agents émulsifiants dans les cosmétiques. Leur impact sur la vie aquatique est très grave et plusieurs études démontrent qu’ils imitent les œstrogènes. L’Europe n’a pas interdit l’utilisation de ces ingrédients en cosmétique, mais à émis des restrictions. Par exemple, le Nonylphénol ne doit pas dépasser des concentrations supérieures à 0,1 %. Les produits de la marque Kosmorebi ne possèdent aucun ingrédient de cette famille. Afin de vous aider, voici la liste des produits composant les Alkyphénols, sous leur nom INCI : Nonylphénol, Nonoxynol, Octylphénol, O-phénylphénol, Propylphénol, Amylphénol, Heptylphénol, Dodécylphénol, Méthylphénol (ou Crésol), Ethylphénol (ou Xylénol), 4-tert-octylphenol

Le Tricoslan est un ingrédient que l’on peut encore rencontrer dans certains produits cosmétiques. Bien qu’il soit catégorisé comme perturbateur endocrinien, il est toujours toléré dans les cosmétiques  avec des restrictions de dosage (concentrations maximales de 0,3%).

Le tricoslan est utilisé en cosmétique pour ses propriétés antibactériennes, antifongiques, antitartres et également comme agent de conservation.  En tant que conservateur, il bloque le développement de micro-organismes.

Il est souvent utilisé dans les déodorants afin de masquer les odeurs corporelles dues aux mauvaises bactéries. On le retrouve également dans des gels douches, savons, dentifrices.

Kosmorebi n’utilise pas cet ingrédient dans ses formules. 

Pour le retrouver dans les produits, il figure dans la liste d’ingrédients sur le packaging sous le nom OXYBENZONE aux Etats-Unis et au Canada, BENZOPHENONE-3 dans le reste du monde.

La benzophénone-3 est soupçonnée d’être un perturbateur endocrinien.
Elle est également accusée de blanchir les récifs coralliens. Cet ingrédient à différentes fonctions: C’est un agent stabilisateur d’UV (il protège le produit des effets de la lumière), il est utilisé également comme Filtre UV (protection peau, cheveux des UV) et comme absorbant de UV (protège le produits des effets des rayons ultra-violet).

Cela fait beaucoup de point noir pour un ingrédient puisqu’il est suspecté d’être un perturbateur endocrinien, un allergène et un polluant.

Aucun produit de la marque KoSmorebi ne contient de Benzophénone-3

Utilisé comme filtre UV

selon le projet de Règlement notifié par la Commission européenne le 8 juin 2023, la substance sera prochainement ajoutée à l’Annexe II du Règlement 1223/2009 et interdite

Le résorcinol est suspecté d’être un perturbateur endocrinien, mais est encore autorisé par la règlementation Européenne. C’est à la fois un agent colorant, un antioxydant et un antiseptique. Son utilisation est limitée à certains types de produits cosmétiques et à de faibles concentrations. Dans ces conditions, son utilisation dans les produits cosmétiques a été une nouvelle fois évaluée en 2020 et considérée comme sûre pour la santé humaine selon les experts européens et français.

(Je rajouterais l’information suivante: Très toxique pour les organismes aquatiques. ) pour en apprendre plus : cosmeticobs

Les produits de la marque KoSmorebi n’utilisent pas de Résorcinol. 

Le Buthylphenyl Methylpropional également connu sous le nom de Lilial est interdit en Europe depuis Mars 2022.

Cet actif d’origine synthétique était utiliser dans les cosmétique comme agent masquant et parfumant. 

Kosmorebi n’utilise cet actif dans aucun produit.

Le cyclopentasiloxane est utilisé comme émolliant, (c’est à dire qu’il permet de relâcher les tissus de la peau, de les rendre doux et lisses); comme conditionneur capillaire(Améliore l’apparence et le toucher des cheveux); agent d’entretien de la peau (Maintient la peau en bon état)
et solvant (Dissout ou dilue les ingrédients dans le produit cosmétique). Outre le fait qu’il est suspecté d’être un perturbateur endocrinien il est également suspecté d’être polluant.

Il n’est pas interdit par la règlementation Européenne, mais est soumises à des conditions de restrictions.

(1. Ne doit pas être mis sur le marché dans des produits cosmétiques à rincer dans une concentration égale ou supérieure à 0,1 % en poids de chaque substance, après le 31 janvier 2020.
2. Aux fins de la présente entrée, on entend par “produits cosmétiques à rincer”, les produits cosmétiques tels que définis à l’Article 2, paragraphe 1, point a), du Règlement (CE) n°1223/2009 qui, dans des conditions normales d’utilisation, sont éliminés par rinçage avec de l’eau après application”.) cosméticobs

KoSmorebi n’utilise pas cet ingrédient dans ses produits.

Certains Filtres solaires - Femmes Enceintes & Cosmétiques

Ne croyez pas tout ce que vous pouvez voir sur la toile, certaines informations peuvent être ahurissantes ! Non tous les filtres solaires ne sont pas interdit aux femmes enceintes ! Uniquement ceux contenant les ingrédients que nous avons nommés plus haut. (Pour vous rafraichir la mémoire: Benzophénone-3(oxybenzone), le 4-methylbenzylidene (4MBC), Homosalate(HMS), Octylméthoxycinnamate (OMC), octyl-dymethylPABA (OD-PABA)

Il est vivement recommandé aux femmes enceintes d’utiliser des filtres solaires dès le début de la grossesses ! Nous ferons un article sous peu sur le sujet ! 

Les Huiles Minérales - Femmes Enceintes et Cosmétiques

Les huiles minérales sont utilisées en cosmétique depuis plus de 100 ans. Ce sont des huiles très bien tolérées  par la peau ne déclenchant pas d’allergie. C’est pour cette raison qu’elles sont largement utilisées dans les produits pharmaceutique en particulier pour cibler les peaux les plus sensibles et les plus fragilisées.

Mais ces huiles, de part leur origine et leur procédés de fabrication, sont de plus en plus montrées du doigts. En effet, dans un monde qui recherche de plus en plus la naturalité, le bio et le respect de l’environnement, les huiles minérales ne sont pas bonnes élèves.

Les Huiles Minérales : Qu'est-ce que c'est?

Les huiles minérales sont des ingrédients issus de la pétrochimie (pétrole brut, houille, certains schistes), obtenus à partir des résidus de la distillation du pétrole. Ce procédé permet  d’obtenir une huile inodore, incolore et stable.

Elles sont raffinées pour obtenir un grade de pureté de qualité pharmaceutique.

Les plus connues sont la Paraffine et la Vaseline.

Même si  elles ne semblent pas présenter de risque particulier pour la peau, les huiles minérales sont de plus en plus montrées du doigt.

Les Avantages des Huiles Minérales.

Les huiles minérales n’apportent rien  à la peau (aucun élément nutritif qui va participer à sa structure ou son fonctionnement), mais présentent différents avantages.

  • C’est une huile stable. Contrairement à une huile végétale qui est sensible à l’oxydation, l’huile minérale ne rancit jamais, puisqu’elle est inerte et ne contient donc pas d’acides gras ni de vitamines. Elle permet ainsi l’élaboration de produits très stables à l’oxydation, sans avoir recours à des antioxydants.
  • C’est une huile peu couteuse : Son faible coût permet de descendre le prix de la formulation. C’est l’huile la moins chère du marché. (Elle coûte 10 fois moins cher qu’une huile végétale).
  • C’est une huile neutre : Elles sont inodores, incolores et stables, permettant ainsi une grande facilité de formulation.
  • C’est une huile occlusive : Elle va déposer un film sur la peau empêchant l’évaporation de l’eau présente dans notre épiderme et jouer ainsi un effet indirect sur son hydratation.

Pourquoi éviter les Huiles Minérales

De nos jours, les huiles minérales sont souvent perçues comme nocives, et plusieurs site vous expliqueront qu’ils faut tout simplement les éviter. Pourtant, elles sont autorisés par la règlementation européenne et ne sont pas perçues comme dangereuse pour l’homme. Quels sont donc les faits qui leur sont reprochés?

  • Trop Occlusives : Ce qui est perçue comme une qualité peut aussi poser problème. Le film qu’elles déposent sur la peau peut empêcher d’autre actif d’y pénétrer (vitamines…); elles vont ralentir l’écoulement naturel du sébum ( le sébum contribue  à l’hydratation de la peau et apporte des antioxydants lipophiles à la surface cutanée) et empêche enfin son oxygénation. Attention toutefois, cet effet occlusif extrême peut être recherché dans certains produits spécifiques (eczémas, psoriasis chroniques) pour empêcher toute évaporation de l’eau venant des couches profondes du derme, et donc de maintenir la peau hydratée.
  • Elles sont perçues comme comédogène: Elles sont à éviter en cas de peau grasse ou de problèmes acnéiques car elle sont perçues comme comédogène, c’est à dire qu’elles ont tendance à obstruer les pores et empêcher le sébum d’être évacué ( Cela peut ainsi accélérer la formation de comédons, et plus globalement d’imperfections car les comédons se transforment souvent en boutons ou micro-kystes.)
  • Elles ne sont pas clean pour l’environnement : Origine fossile : Les huiles minérales sont des produits dérivés du pétrole, une ressource non renouvelable qui nécessite des procédés d’extraction et de transformation énergivores. Processus de raffinage : La fabrication des huiles minérales implique souvent un processus de raffinage chimique intensif, ce qui peut entraîner des émissions polluantes et contribuer à la pollution de l’air, de l’eau et des sols. Biodégradabilité limitée : Ces huiles ont tendance à être peu biodégradables, ce qui signifie qu’elles peuvent persister dans l’environnement pendant de longues périodes après leur utilisation, contribuant potentiellement à la pollution des écosystèmes. Impact sur la faune et la flore : En cas de déversement accidentel ou de rejet inapproprié, les huiles minérales peuvent avoir un impact négatif sur la vie aquatique et terrestre, perturbant les écosystèmes naturels.
  • Elle n’apporte rien à la peau: Contrairement à une huile végétale qui pourrait être utilisées pour les remplacer

En résumé

D’un point de vue écologique: En somme, bien que largement utilisées dans l’industrie cosmétique en raison de leur coût et de leur polyvalence, les huiles minérales suscitent des préoccupations environnementales en raison de leur origine fossile, de leur faible biodégradabilité et de leur potentiel d’impact sur l’environnement. Opter pour des alternatives naturelles et biodégradables peut être bénéfique pour réduire l’empreinte environnementale des produits cosmétiques.

D’un point de vue sanitaire : Bien que certaines préoccupations aient été soulevées quant à l’utilisation des huiles minérales (Contamination potentielle des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) cancérigènes, Barrière cutanée occlusive, Réactions cutanées,) de nombreuses études et réglementations visent à garantir leur sécurité dans les produits cosmétiques.

Notre conseil ? Privilégier des produits contenant des huiles végétales ! Laissez les huiles minérales de côté.

Les huiles végétales, souvent extraites de graines, de fruits ou de plantes, sont des substances grasses d’origine végétale riches en acides gras essentiels, en vitamines et en antioxydants. Contrairement aux huiles minérales dérivées du pétrole, les huiles végétales sont obtenues par pression à froid ou par extraction mécanique des plantes.

Ces huiles végétales sont souvent vantées pour leurs propriétés nourrissantes, hydratantes, adoucissantes et régénérantes pour la peau.

Alcool et parfums - Femmes Enceintes et Cosmétiques

Les femmes enceintes sont souvent encouragées à éviter les cosmétiques contenant du parfum ou de l’alcool en raison de plusieurs raisons :

  1. Sensibilité accrue: Pendant la grossesse, la peau peut devenir plus sensible. Les produits contenant des parfums ou de l’alcool ont parfois des composants irritants qui pourraient provoquer des réactions cutanées telles que des irritations, des rougeurs ou des allergies. Étant donné que la peau peut être plus réactive pendant cette période, il est recommandé de minimiser l’utilisation de produits susceptibles d’irriter davantage la peau.

  2. Éviter les allergènes potentiels: Les parfums contiennent souvent des dizaines, voire des centaines, de composants chimiques. Certains de ces composés pourraient être des allergènes ou provoquer des réactions indésirables chez certaines personnes, y compris les femmes enceintes. Étant donné que la réaction cutanée peut être plus intense pendant la grossesse, il est prudent de limiter l’exposition à des allergènes potentiels.

  3. Absorption cutanée: Les produits cosmétiques contenant de l’alcool peuvent avoir une capacité d’absorption cutanée, même si cela varie selon le type d’alcool et sa concentration. Pendant la grossesse, en raison des préoccupations concernant les effets potentiels des produits chimiques sur le fœtus, certaines femmes préfèrent éviter l’utilisation de produits contenant de l’alcool pour minimiser le risque d’exposition.

Il est essentiel pour les femmes enceintes de prendre des précautions avec les produits qu’elles utilisent pendant cette période particulière de leur vie. Opter pour des produits sans parfum ou sans alcool, ou ceux spécialement conçus pour les femmes enceintes, peut être une option pour réduire les risques potentiels de réactions cutanées ou d’exposition à des substances potentiellement indésirables. Il est également recommandé de consulter un professionnel de la santé ou un dermatologue pour des conseils spécifiques sur les produits cosmétiques à utiliser pendant la grossesse.

Les Huiles essentielles - Femmes Enceintes et Cosmétiques

Les huiles essentielles sont par beaucoup montrées du doigts a tort pendant la grossesse. Peu d’informations correctes circulent sur ce sujet pourtant important nous faisant assister à une sorte de chasse aux sorcières. Quelles huiles essentielles sont interdites pendant la grossesse? A quel dosage? Dois-t-on les proscrire de nos produits de beauté? Nous allons essayer de répondre au mieux à vos interrogations et je vous invite à lire l’article leur étant dédié si vous souhaitez plus de précision.

Huiles essentielles définition

Une huile essentielle est un extrait liquide et aromatique obtenu par extraction ou  d’une matière végétale (plante, fruit…) et qui en concentre les actifs volatils. Elle représente la quintessence de la plante, feuilles, bois, racines, écorce, fruits… sous forme de concentré, riche d’une très grande variété de substances actives identifiées très précisément par analyse chromatographique.

Huiles essentielles en cosmétique ou en aromathérapie ?

Il faut bien faire la différence entre l’utilisation des huiles essentielles dans l’Aromathérapie et dans les produits cosmétiques !

Les huiles essentielles sont de puissants concentrés d’actifs. Leur utilisation sous forme pure ou dans une crème n’est pas du tout la même chose.

Chez Kosmorebi, nous ne dépassons pas 1% d’huiles essentielles dans nos produits. (Pour vous donner un ordre d’idée, nous sommes à maximum 0,25 dans nos crèmes et à 0,8 dans nos démaquillants). Nous sommes très éloignés d’une utilisation pure que vous rencontrez en aromathérapie. 

Il faut donc savoir faire la part des choses sur les articles que vous pouvez trouver sur la toile qui ne font pas forcément de demi-mesure entre une crème et une huile essentielle pure. 

Les méthodes d’utilisations des huiles essentielles est également un facteur à prendre en compte : 

 

Dans tous les cas, si vous êtes enceinte, ou allaitante n’utilisez aucunes huiles essentielles pures sans les recommandations d’un médecin.

Quelles sont les huiles essentielles interdites pour les femmes enceintes ?

Et oui, toutes les huiles essentielles ne sont pas interdites aux femmes enceinte, bien au contraire ! Certaines sont bénéfiques et sont même utilisées en médecine pour apporter différents bienfaits. L’important est de savoir quand les utiliser, sous quelle forme et à quel dosage ! 

Les huiles essentielles « interdites » sont celle à base de cétone car elles peuvent être potentiellement neurotoxiques et abortives. Nous recommandons donc aux femmes enceintes et allaitantes (ainsi que pour les jeunes enfants) de ne pas utiliser de produits en contenant. 

Voici une liste des principales huiles essentielles contenant de la cétone: 

Absinthe (Artemisia absinthium) 
Aneth odorante (Anethum graveolens) 
Carvi (Carum carvi) 
Cèdre de l’Atlas (Cedrus atlantica) 
Eucalyptus mentholé (Eucalyptus dives) 
Eucalyptus globuleux (Ecalyptus globulus) : 
Fenouil (Fœniculum vulgare)
Lavande stoechade (Lavandula stoechas) 
Lavande aspic (Lavandula latifolia) 
Lavandin (Lavandula hybrida)
Hélichryse italienne (Helichrysum italicum) 
Hysope officinale (Hyssopus officinalis) 
Menthe pouliot (Mentha pulegium) 
Menthe des champs (Mentha arvensis)
Menthe poivrée (Mentha x piperita) 
Menthe verte (Mentha spicata) 
Romarin officinal à camphre (Rosmarinus officinalis)
Romarin officinal à verbénone (Rosmarinus officinalis)
Romarin officinale à cinéol (Rosmarinus officinalis) 
Sauge officinale (Salvia officinalis) 
Tanaisie annuelle (Tanacetum annuum) 
Thuya occidental (Thuya occidentalis)

Les sels d'aluminum - Femmes Enceintes et Cosmétiques

Les sels d’aluminium sont des composés chimiques qui sont couramment utilisés dans certains produits cosmétiques, en particulier dans les antisudorifiques ou déodorants. Ils agissent en formant un bouchon temporaire dans les glandes sudoripares pour réduire la transpiration.

Cependant, il y a eu des préoccupations et des débats sur la sécurité de l’utilisation à long terme des sels d’aluminium dans les cosmétiques. Ces préoccupations sont principalement liées à leur potentiel d’absorption cutanée et à leur possible lien avec certains problèmes de santé, bien que les recherches et les conclusions à ce sujet soient encore sujettes à débat et à étude.

Voici quelques points clés à considérer :

  1. Absorption cutanée : Certains sels d’aluminium peuvent être absorbés par la peau, même si la quantité réelle absorbée est sujette à débat. Il existe des inquiétudes concernant l’accumulation de ces substances dans l’organisme et leur impact sur la santé, notamment en raison de leur potentiel de perturbation du système hormonal.

  2. Relation avec certaines maladies : Des études ont été menées pour explorer un éventuel lien entre l’utilisation à long terme de sels d’aluminium dans les cosmétiques et des maladies comme la maladie d’Alzheimer ou le cancer du sein. Cependant, les résultats de ces études sont mitigés et ne montrent pas de lien clair de cause à effet.

  3. Réglementations et controverses : Les sels d’aluminium sont réglementés dans de nombreux pays et leur utilisation dans les cosmétiques est parfois limitée en raison des préoccupations sanitaires. Malgré cela, il existe toujours un débat scientifique sur leur innocuité et leur rôle éventuel dans certaines conditions de santé.

Pour les femmes enceintes, la prudence est souvent recommandée en raison de la sensibilité accrue pendant la grossesse. Certains professionnels de la santé conseillent aux femmes enceintes d’éviter les produits contenant des sels d’aluminium en raison de préoccupations potentielles pour le développement fœtal.

En conclusion, bien que les sels d’aluminium soient toujours largement utilisés dans certains produits cosmétiques, il existe des débats continus et des préoccupations concernant leur sécurité à long terme. Il est recommandé aux personnes préoccupées par leur utilisation de consulter un professionnel de la santé pour obtenir des conseils adaptés à leur situation individuelle.

Nous vous invitons à ne pas utiliser de produits contenant de sel d’aluminium durant votre grossesse ou l’allaitement de votre enfant.

Merci de votre lecture

Nous arrivons à la fin de notre article. J’espère avoir pu répondre à vos interrogations et ne pas avoir été trop indigeste! Si ce n’est pas le cas, n’hésitez pas à nous contacter, nous serions ravies d’échanger avec vous!

Dans tous les cas, nous vous conseillons vivement de demandé avis à votre médecin !

Si vous souhaitez approfondir le sujet, quelques articles et liens vous sont proposés en bas de page !

Liens & Articles

Quelques liens intéressant à lire.

Etude de Hal

Etude américaine sur le tricoslan chez la femme enceinte

Enquête de Wecf France

Plusieurs articles très complet sur les perturbateurs endocrinien et leur réglementation, Cosméticobs

Article sur les sels d’aluminium

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